Et si on se trompait complètement sur le TDAH ?
Et si ce n’était pas un « problème » à régler, mais une manière pour certains de s’adapter à un monde qui, soyons honnêtes, n’est pas fait pour tout le monde ? Plutôt que de voir les traits du TDAH comme des « symptômes » d’un trouble, et si on les voyait comme des réponses naturelles à une société qui impose des cases où beaucoup d’entre nous ne rentrent pas ?
Un mécanisme d’adaptation déguisé ?
Depuis toujours, les humains ont des instincts bien ancrés : se battre, fuir ou se figer. C’est notre cerveau qui nous protège face à des situations stressantes. Mais aujourd’hui, on vit dans un monde où ces instincts sont réprimés.
Vous battre, c’est mal vu.
Fuir, c’est être lâche.
Vous figer, c’est être traité de paresseux.
Résultat ?
Votre cerveau trouve d’autres moyens pour s’en sortir, et c’est là que le TDAH pourrait entrer en jeu.
Prenons un moment pour regarder les choses sous un autre angle :
- Se battre :
L’hyperactivité ou l’impulsivité, cela pourrait être une forme de lutte intérieure, non ? Quand vous vous sentez bloqué ou étouffé, votre cerveau cherche à bouger, à faire quelque chose pour reprendre le contrôle. - Fuir :
Le fait de rêvasser, d’avoir du mal à vous concentrer sur des tâches monotones ou de rechercher des nouveautés, c’est peut-être votre cerveau qui vous dit : « On s’échappe comme on peut ! Si on ne peut pas fuir physiquement, on s’évade mentalement. » - Se figer :
La procrastination, le sentiment d’être submergé ou cette paralysie face à une montagne de choses à faire, c’est votre cerveau qui met tout sur pause pour gérer le trop-plein. C’est une manière de survivre face à un stress qu’il ne sait pas comment gérer.
Un monde pas fait pour tout le monde
Soyons francs : notre société est tout sauf flexible. On vous demande d’être concentré pendant des heures, de suivre des règles, des horaires, des programmes… Bref, de rentrer dans un moule. Mais ce moule, il est étroit. Et si votre cerveau, lui, est fait pour explorer, créer, rêver ou bouger constamment ? Alors oui, ça coince.
Dans ce contexte, est-ce vraiment le TDAH qui est le problème ? Ou est-ce la société qui a un système trop rigide pour accueillir toutes les façons d’être et de penser ?
Et si on changeait les règles du jeu ?
Plutôt que de vouloir « réparer » ceux qui ont un TDAH, et si on adaptait notre société ? Des horaires de travail plus flexibles, des façons d’apprendre qui valorisent la créativité et l’exploration, et des environnements qui respectent les différences pourraient faire une énorme différence. Et pas seulement pour ceux qui ont un TDAH — pour tout le monde, en fait.
On gagnerait tellement à arrêter de voir le TDAH comme un défaut, et à commencer à le reconnaître comme une façon unique et précieuse d’interagir avec le monde.
Conclusion
Au fond, le TDAH n’est peut-être pas une « anomalie », mais un rappel que notre société a besoin d’évoluer. Plutôt que d’essayer de forcer les gens à rentrer dans des cases, on pourrait créer des espaces où chacun peut s’épanouir à sa manière. Parce qu’après tout, la diversité des pensées et des façons d’être, c’est une richesse, pas un problème à corriger.
Qu’en pensez-vous ? Et si on changeait de perspective ?




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